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The Laminitis Site

Marquer les pieds pour des radios LM

9/17/2020

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​Quand une fourbure se produit, les lamelles s’étirent/s’affaiblissent/se séparent et la connexion/l’alignement est perdu/réduit entre la boîte cornée et l’os du pied (3ème phalange) et donc le squelette du cheval. Les vaisseaux sanguins et les nerfs sont affectés et ceci cause de la douleur et éventuellement d’autres dommages. La seule façon de rétablir cela est de réaligner la boîte cornée avec l’os, c’est-à-dire de réduire/corriger la rotation, ce qui est mieux réalisé en étant guidé par des radios.

A la page 351 de son livre  Care and Rehabilitation of the Equine Foot, Pete Ramey dit « Aux premiers signes de fourbure, rétablir P3 dans un plan plus naturel par rapport au sol, supprimer la pression sur la paroi et soutenir la sole avec des pads en caoutchouc mousse - la descente verticale et la pression destructrice sur le chorion solaire peuvent être évitées »… « Ne pas attendre. Une action immédiate pour supprimer une pression constante sur le chorion solaire et les forces de séparation sur les lamelles et les papilles coronaires peut être plus importante que tout ce que vous ferez d’autres ».

Des radios devraient toujours être réalisées aussi tôt que possible, le ou  les premiers jours, si un cheval a, ou est suspecté avoir une fourbure. Certains vétérinaires disent que le cheval est trop douloureux pour faire des radios – Oui, douloureux parce que ses pieds ont besoin d’être réalignés ! Il est probable qu’attendre aggrave la douleur. Si nécessaire, anesthésier les nerfs du pied ou donner un analgésique par intra-veineuse pour permettre la réalisation des radios.
Ne jamais déplacer un cheval pour faire des radios, le vétérinaire doit se déplacer avec l'appareil de radiographie.
Les radios peuvent même être prises avec les pieds chaussés de boots ou avec des pads (semelles) en caoutchouc mousse scotchées sous les pieds, tant qu'il est noté que c'est le cas,  au moins pour les premières radios pour avoir une idée de ce qui se passe dans les pieds.

La vue latéro-médiale LM (de côté) est la plus importante pour évaluer les rotations dorsale et palmaire, l’épaisseur de la sole, la descente distale et visualiser s’il y a des zones sombres/noires suggérant une séparation de la paroi ou des abcès.

Marquer les pieds et une bonne technique de radiographie donnent des informations précieuses à la fois pour étudier le pied et pour guider le parage nécessaire pour corriger la rotation. Une radio bien marquée peut aider à voir que la pointe de la fourchette s’est étirée vers l’avant ce qui se produit souvent quand la sole est fine.
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​Voici quelques bases essentielles si votre cheval souffre de fourbure

2/16/2020

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​Voici quelques bases essentielles si votre cheval souffre de fourbure.

1. Presque toutes les fourbures- et probablement toutes les fourbures associées au pâturage  (PAL) sont des fourbures d’origine endocrinienne (EL).

C’est une fourbure causée par un dérèglement de l’insuline (ID). Donc un cheval avec une fourbure d’origine endocrinienne a, ou a eu, un dérèglement de l’insuline.
​
2. Les seules autres formes connues de fourbure, qui en général implique un cheval transporté en clinique, sont:

- la fourbure associée à une sepsis/infection générale (SRL – Sepsis Related Laminitis) - c’est lorsqu’un cheval est sérieusement malade et développe une fourbure résultant de cette maladie primaire (colite, septicémie, rétention du placenta/métrite, endotoxémie, ingestion massive de grains…). 

- la fourbure associée à la surcharge d’un membre (SLL- Supporting Limb Laminitis) – c’est lorsqu’un cheval a une boiterie sérieuse depuis une durée d’au moins une semaine qui l’oblige à reporter tout son poids sur le membre directement opposé (par exemple antérieur droit/antérieur gauche) et développe une fourbure au niveau du pied en surcharge qui porte plus de poids qu’il ne le devrait. Les fractures et infections articulaires peuvent causer une SLL. Un abcès à un pied, non.

Il est peu probable que vous voyez ces 2 formes - The Laminitis Site en a vu moins de 10 sur plusieurs milliers de cas de fourbure.

​Quand nous parlons de fourbure, nous voulons dire fourbure d’origine endocrinienne (EL) sauf autres spécifications.
​
​3. Un cheval avec une fourbure d’origine endocrinienne a le Syndrome Métabolique Equin (SME)- voir Equine Metabolic Syndrome and insulin dysregulation.

Le SME n’est pas une maladie. C’est une collection de facteurs qui suggèrent que le cheval a un risque accru de développer une fourbure d’origine endocrinienne (EL). Ces facteurs sont actuellement considérés comme étant : un dérèglement de l’insuline (ID) – résistance à l’insuline (IR) et/ou hyperinsulinémie, le surpoids et/ou la présence d’un chignon/dépôts localisés de graisse*, un passé/ historique de fourbure (EL).

* A noter : ce ne sont pas tous les chevaux en surpoids ( obésité générale ou régionale) qui feront un SME ; de même, des chevaux qui ne sont pas en surpoids et n’ont pas de dépôts de graisses localisés pouuront faire un SME, ils sont désignés dans la littérature comme étant le phénotype « mince » -

Parfois, des taux anormaux de triglycérides ou d’adipokines (adiponectine et leptine) sont  aussi considérés comme étant  des facteurs.

En général, les vétérinaires diagnostiqueront un SME  en testant soit :

- l’insuline au repos après qu’un cheval ait mangé du foin (ou de l’herbe s’il n’est pas fourbu)- à noter que la diète avant le prélèvement de sang n’est plus recommandée,

- la réponse de l’insuline au sucre (un test dynamique de l’insuline), qui utilise maintenant plus couramment le test oral au sucre, qui consiste à donner au cheval à l’aide d’une seringue de gavage un sirop de maïs (Karo Light) une heure ou deux avant le prélèvement de sang. A noter que ce test peut augmenter les taux d’insuline de façon significative et ne devrait pas être réalisé quand un cheval a une fourbure. Le test au glucose dans l’alimentation utilise des plus grandes quantités de sucre et peut ainsi causer une réponse de l’insuline plus importante et The Laminitis Site (TLS) déconseille ce test. Actuellement, 2 doses de sirop de maïs (Karo Light) sont utilisées et la diète est recommandée pendant environ 8 heures avant que le sirop soit administré. Voir OST (Oral Sugar Test). 

Il est important de se rappeler qu’au moment où vous voyez les signes cliniques de la fourbure (par exemple, la douleur dans les pieds), les déclencheurs de cette fourbure (tels que l’herbe, trop d’aliments riches en sucres/amidon, une période avec peu d’exercices physiques, un traitement corticoïde…) et les taux d’insuline élevés consécutifs à ces déclencheurs, pourraient avoir disparu depuis longtemps. Ainsi, un taux normal d’insuline, au repos ou au test dynamique, n’exclut pas un dérèglement de l’insuline(ID)/ SME comme cause de la fourbure. Un dérèglement de l’insuline (ID)/ SME devrait toujours être admis quand un cheval a une fourbure (quand la fourbure n’est pas de façon évidente de type SRL ou SLL). Si c’est le cas, vous pourriez vous demander, pourquoi alors est-il nécessaire de tester l’insuline. Tester l’insuline vous donne une idée, d’une part, de - à quel point le dérèglement de l’insuline est sévère et donc de- à quel point la gestion devra être stricte, et d’autre part, vous permet de suivre les améliorations.

Actuellement, il n’y a pas de traitements médicamenteux efficaces pour le dérèglement de l’insuline/SME. La Metformine (un médicament utilisé pour le traitement du diabète de type 2 en médecine humaine) est parfois prescrit, mais il n’y a pas de recherche au niveau scientifique prouvant son efficacité, autre qu’une publication qui décrit une baisse des taux de glucose sanguins lorsque de la metformine a été donnée avant un repas riche en sucres. Cependant, cette publication (Rendle et al. 2013) conclut que le bénéfice d’un traitement avec la metformine peut être discutable pour des chevaux recevant une alimentation pauvre en sucres/amidon (ce qui devrait être le cas lors d’ID / SME), et la metformine est définitivement en train d’être abandonnée.

Le SME/dérèglement de l’insuline (ID) est traité par :

- une alimentation pauvre en sucres et amidon- l’alimentation ne devrait pas contenir plus de 10% de sucres (sucres simples ou  sucres solubles dans l’éthanol) +amidon,

- une perte de poids si le cheval est en surpoids, visant à perdre pas plus de 1% du poids corporel par semaine et sans restreindre le fourrage à moins de 1,5% du poids corporel en matières sèches sans suivi vétérinaire,

​- de l’exercice si le cheval n’a pas de fourbure et si les pieds sont correctement alignés et protégés.            

4. Le SME n’est pas nécessairement un état permanent – beaucoup de chevaux reviennent à une sensibilité normale à l’insuline, c'est-à-dire ils n’ont plus un risque accru de développer une fourbure, donc en fait, ils n’ont plus le SME, bien que beaucoup de « races rustiques » peuvent avoir besoin continuellement d’une gestion légèrement plus stricte que leurs copains Pur-Sangs.

5. il se peut qu’un cheval avec une fourbure d’origine endocrinienne ait aussi le DPIP (noter que les chevaux n’ont pas la maladie de Cushing – le DPIP (Dysfonctionnement de la Pars Intermedia de la glande Pituitaire) est une maladie très différente de la maladie de Cushing qui concerne essentiellement les humains et les chiens. Voir Pituitary Pars Intermedia Dysfunction.

Le DPIP est rare chez les chevaux de moins de 10 ans et assez rare chez les chevaux de moins de 7 ans.

Le dérèglement de l’insuline (ID) et la fourbure d’origine endocrinienne (EL) peuvent être des symptômes du DPIP.

Cependant, ce ne sont pas tous les chevaux avec le DPIP qui auront un dérèglement de l’insuline (ID) et donc ce ne sont pas tous les chevaux DPIP qui auront un risque plus élevé que la normale de développer une fourbure d’origine endocrinienne.

Toutefois, quand un cheval a le DPIP, un dosage sanguin de l’insuline doit toujours être réalisé pour rechercher un éventuel dérèglement de l’insuline afin d’estimer le risque de fourbure.

Un DPIP est diagnostiqué sur la base de l’historique/anamnèse et des signes cliniques, ainsi  que par le dosage de l’ACTH sanguin basal/au repos. Si l’ACTH basal/au repos est normal, un test de stimulation à la THR avec dosage de l’ACTH (THR stimulation test) peut être réalisé. Un résultat négatif n’exclut pas nécessairement le DPIP, mais le test de stimulation à la THR peut donner moins de résultats faussement négatifs.

Le DPIP est traité avec le pergolide, médicament souvent vendu sous le nom de Prascend, en utilisant la dose minimale permettant le contrôle des signes cliniques et de l’ACTH. Cela peut demander de tâtonner un peu pour déterminer la dose correcte, car la dose est individuelle à chaque cheval et cette dose peut changer au cours du temps et selon la saison, avec beaucoup de chevaux qui nécessitent une dose plus élevée durant le pic saisonnier d’ACTH (juillet à novembre dans l’hémisphère Nord).

Noter que beaucoup de facteurs peuvent augmenter l’ACTH sanguin, incluant la douleur causée par la fourbure - voir Does a high ACTH result mean my horse has PPID? et donc il est essentiel que les signes cliniques soient présents et que le diagnostic ne soit pas basé seulement sur les résultats sanguins. Cependant, la fourbure peut parfois être le seul signe clinique évident du DPIP, donc il se peut que ce ne soit pas aussi simple que ce qu’il y paraît ! Si un cheval a une fourbure et qu’il y ait une quelconque possibilité qu’il ait le DPIP, un traitement (avec le pergolide- Prascend) devrait être initié. Une fois que la fourbure est sous contrôle, s’il n’y a aucun autre signe clinique et que les tests sanguins sont normaux, le diagnostic du DPIP peut être revu et le traitement éventuellement arrêté.

Comment – ou même, est-il possible que - le DPIP cause un dérèglement de l’insuline n’est pas actuellement connu. Il semble qu’il soit commun pour un cheval ayant/ayant eu un SME,  de développer ensuite un DPIP. Donc, il se peut que, dans ces cas, le SME conduise au dérèglement de l’insuline et que le DPIP soit une maladie additionnelle. Quoi qu’il en soit, en attendant une avancée des recherches, le point important à retenir de ceci est que le traitement avec le pergolide/Prascend, seul, peut ne pas permettre le contrôle de la fourbure et la gestion du SME /dérèglement de l’insuline - régime alimentaire pauvre en sucres+amidon, perte de poids si nécessaire et exercice physique si possible- devrait toujours faire partie intégrante du traitement pour un cheval avec fourbure, que ce cheval ait juste un SME ou un dérèglement de l’insuline du au DPIP. En effet, un cheval avec un dérèglement de l’insuline du au DPIP aura le SME (rappelez vous,  par définition le SME n’est pas une maladie, c’est une collection de facteurs de risque -dérèglement de l’insuline, adiposité anormale, un passé/historique de fourbures (d’origine endocrinienne).
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6. Bien que cela puisse sembler ridicule, les pieds sont souvent oubliés quand un cheval a une fourbure! Tout autant que le contrôle de la cause de la fourbure, il est essentiel que toute rotation soit identifiée et corrigée immédiatement. Il n’y a pas ou peu d’inflammation dans le cas d’une fourbure d’origine endocrinienne – la douleur vient plus probablement des changements structuraux /mécaniques dans les pieds, lesquels peuvent être corrigés (ainsi la douleur est réduite/soulagée) par un parage correct/adapté et une protection/ soutien des pieds. Plus vite cela est fait, plus vite la douleur sera levée, plus vite le cheval pourra se remettre en mouvement, moins il sera probable qu’il y ait des lésions permanentes ou sérieuses aux pieds. Ne jamais attendre pour faire des radios et commencer le parage de réalignement ; toujours protéger et soutenir les pieds entièrement au niveau de la sole /des structures solaires aux premiers signes de fourbure. Voir La fourbure et le pied.
​
7. Calendrier /délai. L’ancien traitement pour la fourbure était la phénylbutazone, le repos au box et les fers à l’envers et le cheval pouvait être enfermé pendant des mois (sans certitude quant à son rétablissement…).

Maintenant, le traitement implique d’identifier correctement et de gérer /traiter la cause de la fourbure, de faire des radios, de réaligner et soutenir les pieds aussi rapidement que possible.

Pour la plupart des cas de première fourbure sans complication, approximativement, la douleur devrait être soulagée en 1-2 semaines, les pieds devraient être pratiquement réalignés en 1 mois environ  et un retour progressif  au mouvement sous contrôle devrait suivre le réalignement. Voir Movement - good or bad?  Excepté en cas d’abcès qui sont fréquents/ communs quand il y a eu une rotation significative /importante, en particulier lorsque les soles sont fines, vous devriez pouvoir espéré un rétablissement stable suite à une fourbure et vous questionner sur le « pourquoi » si ce n’est le cas.

​Pour plus d’informations, voir Laminitis, EMS or PPID - start here.

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Le DPIP est une maladie très différente de la maladie de Cushing

2/15/2020

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Dosage sanguin de l’insuline

2/27/2015

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L’hyperinsulinémie- taux d’insuline sanguins supérieurs à la normale- cause la fourbure endocrinienne.

Diagnostic

Doser les niveaux d’insuline dans le sang fait partie du diagnostic du Syndrome Métabolique Equin (SME) et donne des informations sur le dérèglement de l’insuline et le risque de fourbure. Tous les chevaux suspectés avoir le DPIP devraient être également testés au niveau de leur insuline pour évaluer leur risque vis-à-vis de la fourbure.
Il n’y a pas actuellement de tests parfaits pour diagnostiquer le SME ou le dérèglement de l’insuline. Les avantages et inconvénients des tests disponibles en pratique à l’heure actuelle sont discutés ci-dessous.

Les tests de l’insuline au repos

L’insuline au repos est le test le plus simple à réaliser qui demande de faire un seul prélèvement de sang pour mesurer la quantité d’insuline dans le sang du cheval au moment de la prise de sang. Il peut s’agir soit : 

1. Test de l’insuline au repos à jeun - le cheval est laissé à jeun au moins 6 heures avant la prise de sang.
Ce test a un taux élevé de faux négatifs (environ 2/3 des chevaux avec un dérèglement de l’insuline ont un résultat de l’insuline au repos à jeun normal), donc un résultat normal n’écarte pas un SME et un test au repos sans jeûne ou un test dynamique devrait suivre un test de l’insuline au repos normal si un cheval est suspecté avoir un dérèglement de l’insuline.
Si un cheval est stressé de ne pas avoir accès à la nourriture- ceci peut être un problème particulièrement dans un écurie où les autres chevaux sont nourris et le cheval qui doit être testé, ne l’est pas- ceci pourrait faussement augmenter le résultat.

Interprétation:
Les résultats au dessus du seuil défini par le laboratoire sont un diagnostic d'hyperinsulinémie. Si un seuil de 20mIU/l est souvent utilisé, les normes de référence sont spécifiques au laboratoire- les normes de référence données par le laboratoire qui a réalisé l’analyse devraient être utilisées. Noter que des méthodes de dosage différentes, ex. RIA v CIA, peuvent produire des résultats différents, ce qui signifie que les résultats ne peuvent pas être comparés.
Pour Liphook Equine Hospital (Immulite CIA) - 20 mIU/l et au-dessus est considéré comme supérieur à la normale et est un diagnostic d’hyperinsulinémie..
Les normes de référence pour l’insuline peuvent être spécifiques de la race, donc un seuil de 20µIU/ml peut ne pas être approprié pour toutes les races.

Commentaire de The Laminitis Site (TLS) : du fait du nombre élevé de faux négatifs, ce test vaut probablement la peine d’être fait seulement si un cheval a de façon évidente un SME/dérèglement de l’insuline (ex. antécédent de fourbure, surpoids, dépôts localisés de graisse), mais le test est un test de diagnostic accepté par les vétérinaires et bien pour suivre/contrôler les progrès (retour à la normale des niveaux sanguins d’insuline) lorsqu’il est positif.
​
2. Insuline au repos sans jeûne - le cheval mange du foin ou de l’herbe mais pas de ration  durant les 6 heures avant le prélèvement de sang.

Permettre au cheval d’accéder à la nourriture avant le test d’insuline au repos mesure la réponse de l’insuline du cheval à son alimentation normale. Mais si la quantité de sucre dans l’alimentation n’est pas connue, ceci ajoute de l’incertitude au test et rend un résultat proche du seuil plus difficile à interpréter. 
C’était le test recommandé par les vétérinaires/ chercheurs jusqu’à il y a quelques années, utilisant en général un seuil de 30µIU/ml (plutôt que le seuil de 20µIU/ml utilisé pour le test à jeun). Sans doute parce que le foin peut avoir des niveaux de sucre différents, les vétérinaires/chercheurs ont décidé que ce test n’est pas aussi précis que le test à jeun. Cependant, il est peu probable que le foin va pousser un cheval « normal » au dessus d’un seuil de 30µIU/ml, ou même 20 µIU/ml. 

Le groupe ECIR recommande que du foin trempé/ pauvre en sucre soit à la disposition du cheval à tout moment avant le test - DDT Diagnosis of PPID and IR

Commentaire de TLS : il semble y avoir moins de faux négatifs avec ce test et il donne un reflet précis des niveaux réels de l’insuline du cheval au quotidien, mais il se peut qu’il y ait une zone grise autour du seuil due aux niveaux inconnus de sucre dans le foin/herbe. Sans jeûne et sans engendrer des niveaux d’insuline anormalement élevés, il est sans danger et il est probablement le test qu’un cheval choisirait !

Tests dynamiques de l’insuline

Un test dynamique mesure la réponse de l’insuline du cheval après qu’il ait mangé du glucose/sucre- un résultat élevé suggère un dérèglement de l’insuline, donc ce devrait être un bon test pour déterminer quels chevaux ont un risque plus élevé de faire une fourbure endocrinienne. Cependant un test dynamique peut aussi donner des résultats faussement négatifs- Dianne McFarlanne suggère que la moitié des chevaux qu’elle a testés, qu’elle savait pratiquement avoir un SME, a donné un résultat négatif. Is it PPID or is it EMS? 

Si un échantillon de sang de référence (au repos) est prélevé avant que le glucose soit donné, 

​​l’augmentation de l’insuline en réponse à l’ingestion du glucose peut être mesurée.

Si l’insuline est seulement mesurée après que le cheval ait mangé le glucose, il n’est pas possible de savoir de combien l’insuline a augmenté en réponse à l’ingestion du glucose- le cheval aurait pu avoir une concentration d’insuline supérieure à la normale même après plusieurs heures de jeûne.

Un test dynamique de l’insuline peut être soit:
  
3. Test oral au sucre (OST) – ce test utilise 0,15 ml /kg de poids corporel d’un sirop de maïs Karo Light ce qui apporte environ 75 g de sucre à un cheval de 500 kg, ce qui n’est pas totalement différent d’un cheval mangeant de l’herbe- dire, un cheval de 500 kg mange 2,5% de son poids corporel d’herbe à 12% de sucres simples (ESC)/amidon (les fructanes ne paraissent pas augmenter l’insuline, l’herbe ne tend pas à avoir plus qu’environ 12% de sucres simples, au delà les sucres simples sont transformés en fructanes), cela ferait 1500 g de sucre, sur 16 heures de pâturage, donc 94 g de sucre/h de pâturage. Donc il est probable que 75 g en quelques minutes soient encore beaucoup plus que ce que le cheval peut manger naturellement mais c’est beaucoup mieux que le test au glucose dans l’alimentation (In-feed glucose test). Toutes les recherches faites pour valider ce test (et le test au glucose dans l’alimentation) ont été faites avec le cheval à jeun pendant au moins 6 heures au préalable, donc pour ces tests dynamiques le cheval devrait être à jeun pour une interprétation précise.
   
Récemment (2017), il a été suggéré qu’un test oral au sucre (OST) avec une dose plus élevée peut être réalisé sans que le cheval ait besoin d’être à jeun au préalable, en utilisant 4,5 ml/kg de poids corporel de sirop de maïs Karo Light. Voir  Karo Light Corn Syrup test for assessment of insulin dysregulation - Liphook Equine Hospital.
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​4. le test d’épreuve au glucose dans l’alimentation (In-feed Glucose Challenge)

L’épreuve du glucose dans l’alimentation (in-feed glucose challenge) utilise une grande quantité de glucose (soit 1 g ou 0,5 g par kg de poids corporel, donc 500 ou 250 g pour un cheval de 500 kg), une quantité qu’un cheval ne pourrait pas manger dans son alimentation naturelle. Un problème avec ceci est que le glucose entre dans le sang par l’intermédiaire de transporteurs de glucose qui peuvent devenir saturés. Quand un cheval a l’habitude d’avoir beaucoup de sucre dans son alimentation, cela augmentera le nombre de transporteurs de glucose (ceci a été prouvé en nourrissant avec des quantités progressivement augmentées d’amidon). Mais quand un cheval a habituellement un régime alimentaire pauvre en sucre et reçoit soudainement une énorme quantité de glucose, une grande quantité de celui-ci peut ne pas être absorbée au niveau de l’intestin grêle et sera dirigée jusqu’au gros intestin. Donc le nombre de transporteurs de glucose aura un effet sur le résultat pour l’insuline.  Et le test pourrait potentiellement causer des diarrhées, des gaz et des coliques- nous avons eu des rapports de diarrhée après le test en utilisant 1g/kg de poids corporel de glucose. 

Comme il a été vu dans le paragraphe ci-dessus, cette quantité de glucose est BEAUCOUP plus qu’un cheval peut éventuellement manger naturellement. Donc, bien que ce test ait été utilisé dans la recherche/science pour distinguer les chevaux avec un SME des chevaux sans SME, tout ce qu’il vous dit réellement est combien d’insuline votre cheval produira si on lui donne une quantité massive de sucre qu’il ne pourrait probablement pas obtenir. Tristement nous avons maintenant des tas de chevaux qui sont traités avec de la Metformine suite à ce test, alors qu’ils auraient certainement eu un résultat normal nourri au foin avec un test de l’insuline au repos.               

L’épreuve au glucose dans l’alimentation (in-feed glucose challenge) mesure combien d’insuline un cheval secrète lorsqu’il mange une grande quantité de glucose rapidement. Il ne mesure pas comment ce cheval pourrait répondre à son alimentation normale.
 
Les chevaux avec un SME peuvent avoir des résultats d’insuline très élevés avec le test du glucose dans l’alimentation (in-feed glucose test), plus de 800µIU/ml. Nous savons que ce niveau d’insuline cause des changements  au niveau des lamelles dans les pieds quand il est maintenu pendant 6 heures. Même si le niveau d’insuline causé par le test atteindra un maximum et ensuite retombera, les dommages causés par une exposition à ces niveaux élevés d’insuline pendant moins de 6 heures n’ont pas été examinés.

​Les suggestions de TLS pour un test diagnostique:

Si un cheval a eu une fourbure ou a des signes cliniques du SME, tels que le surpoids, un chignon à l’encolure ou des dépôts de graisse, commencer avec un test de l’insuline au repos
- à jeun ou après distribution d’un foin pauvre en sucre est une décision à prendre par le propriétaire. Si ce test est négatif, ensuite un test oral au sucre (OST) donnera une idée de la réponse de l’insuline au sucre de ce cheval. Cependant un  OST positif n’est pas une raison pour commencer un traitement avec la Metformine, il indique que l’alimentation, le contrôle du poids et l’exercice devraient être améliorés.

Si un cheval n’a jamais eu de fourbure et n’a pas de signes évidents de SME mais semble le type de cheval qui pourrait être susceptible, procéder directement à un OST semble justifié, puisque un test de l’insuline au repos reviendrait très probablement négatif et l’OST ne devrait pas augmenter significativement l’insuline si l’alimentation normale ne le fait pas.
Pour les chevaux avec un DPIP sans signes de SME et qui n’ont jamais eu de fourbure, soit commencer avec un test de l’insuline au repos ou procéder directement à un OST. Tous les chevaux avec un DPIP devraient avoir leur insuline testée. S’il n’y a réellement pas de suspicion de SME, procéder directement  à un OST est probablement justifié. Mais s’il y a la moindre suspicion de SME, il est probablement mieux de commencer avec un test de  l’insuline au repos. 

Conclusion:

Insuline au repos – le meilleur point de départ pour les chevaux qui ont eu une fourbure ou ont très probablement un SME ;

Test oral au sucre (OST) – le meilleur point de départ pour les chevaux qui n’ont jamais eu de fourbure et qui n’ont pas de signes évidents de SME.

TLS ne recommande pas l’épreuve au glucose dans l’alimentation (in-feed glucose challenge).

Contrôle/ Suivi
 
L’insuline est testée pour diagnostiquer le SME/dérèglement de l’insuline, pour évaluer  le risque de fourbure et potentiellement pour quantifier à quel point le risque de fourbure est probable d’être significatif.
Suite au diagnostic initial, l’insuline devrait continuer à être testée pour contrôler les améliorations du dérèglement de l’insuline jusqu’à ce que les taux sanguins d’insuline du cheval restent normaux avec son alimentation habituelle.

Les facteurs qui causent/contribuent au dérèglement de l’insuline/hyperinsulinémie/insulino-résistance peuvent et doivent être gérés ou traités de sorte que les niveaux d’insuline reviennent à la normale ou aussi proches que possible de la normale. Rappelez-vous que le SME n’est pas une maladie, c’est un ensemble de facteurs de risque qui augmentent le risque de fourbure endocrinienne et ces facteurs de risque peuvent être réduits, souvent au point où le cheval n’a pas un risque plus grand de fourbure que n’importe quel autre cheval, aussi longtemps qu’il est géré attentivement. 

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Cela pourrait signifier:

Les chevaux en surpoids perdent du poids jusqu’à ce qu’ils atteignent leur poids correct.

Les niveaux de sucres (ESC) et d’amidon dans l’alimentation sont maintenus bas – en général les ESC+amidon combinés dans l’alimentation devraient être en dessous de 10% ; certains chevaux peuvent nécessiter une alimentation avec des taux de sucres et amidon plus faibles.

L’exercice est introduit/augmenté si les pieds du cheval sont stables et correctement alignés et soutenus.

Le DPIP est évalué (dosage de l’ACTH sanguin et signes cliniques) comme une cause possible de l’hyperinsulinémie et traité si présent.

L’utilisation des corticoïdes est évitée ou interrompue (sous suivi vétérinaire). 

Certains chevaux semblent avoir une plus forte disposition génétique au dérèglement de l’insuline que d’autres – il est probable qu’ils nécessitent une gestion plus stricte des facteurs énoncés ci-dessus.

Pour contrôler l’amélioration, il est souvent suggéré que le test qui a été utilisé pour le diagnostic soit répété dans les mêmes conditions. Cependant, ce que nous avons probablement le plus besoin de savoir est si le cheval a des niveaux d’insuline supérieurs à la normale chaque jour en mangeant son alimentation habituelle. Si un test initial de l’insuline au repos à jeun était positif, continuer à tester ceci dans les mêmes conditions de test jusqu’à ce qu’un résultat normal soit obtenu. Une fois que le test de l’insuline au repos à jeun est normal (ou si un test au repos sans jeûne était le test initial utilisé), la fois suivante tester l’insuline au repos avec le cheval mangeant son foin habituel. Quand cela est normal, si vous voulez remettre le cheval à l’herbe/au pré, tester l’insuline au repos avec le cheval mangeant une quantité restreinte de l’herbe de son pré habituel. Si l’herbe cause un résultat d’insuline au dessus de la normale, ainsi vous savez que vous avez besoin probablement de restreindre davantage l’accès à l’herbe ou de l’interdire complètement. Si vous obtenez un résultat d’insuline normal après une ingestion d’une quantité restreinte d’herbe, vous pouvez probablement continuer à autoriser un accès à l’herbe, en contrôlant étroitement tout signe de fourbure/SME et en testant l’insuline aussi souvent que vous pouvez. Il n’y a pas de science derrière ceci, mais cela semble logique.
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Questions fréquemment posées

Q. Qu’est-ce la résistance à l’insuline ?

R. Quand un cheval normal mange, le glucose est absorbé dans la circulation sanguine et l’insuline est libérée pour permettre au glucose d’entrer dans les tissues sensibles à l’insuline- les niveaux sanguins à la fois du glucose et de l’insuline augmentent après un repas et ensuite redescendent.  
 Quand un cheval avec une résistance à l’insuline mange, le glucose est absorbé dans la circulation sanguine et l’insuline est libérée mais les tissus sensibles à l’insuline (essentiellement les muscles) ne répondent pas normalement à l’insuline ce qui empêche le glucose sanguin d’entrer normalement dans les tissus. Le pancréas « compense » en produisant plus d’insuline pour assurer l’entrée du glucose dans les tissus- les niveaux d’insuline dans le sang augmentent et prennent plus de temps pour redescendre (hyperinsulinémie compensatrice)

Q. Quels mécanismes peuvent causer de hauts niveaux d’insuline ?

R. L’insuline peut être augmentée à cause de:

1. Hyperinsulinémie sans résistance à l’insuline – ex. les hormones produites en excès quand un cheval a le DPIP peuvent causer une production en excès d’insuline, indépendamment de l’alimentation – Il est possible que l’hormone CLIP puisse être responsable de cela – Il a été montré qu’elle augmentait l’insuline chez le porc. Une hyperinsulinémie chronique (et hyperglycémie) sont susceptibles de conduire à une résistance à l’insuline des tissus.

2. Résistance à l’insuline au niveau des tissues (muscles), conduisant à une hyperinsulinémie compensatrice (voir ci-dessus).

3. Réduction de la clearance de l’insuline par le foie.

Si un cheval a une absorption de glucose supérieure à la normale ou une libération d’insuline à partir du pancréas supérieure à la normale, dans la durée le cheval peut développer une résistance à l’insuline au niveau des tissus – un test oral dynamique dévoilera le dysfonctionnement à tous les niveaux. Cependant, si vous utilisez seulement le test dynamique sans un test au repos, vous ne saurez pas si le résultat d’insuline après ingestion de sucre/glucose est du purement au sucre/glucose ou si l’insuline aurait été supérieure à la normale sans le sucre/glucose.

Q. Mon cheval avait un résultat d’insuline au repos à jeun positif et mon vétérinaire a suggéré de réaliser maintenant un test d’épreuve au glucose dans l’alimentation – pourquoi ?

R. Un résultat fiable d’insuline au repos à jeun devrait être suffisant pour un diagnostic du SME/dérèglement de l’insuline, en considérant les signes cliniques et l’historique/l’anamnèse.   
Il n’est pas nécessaire de réaliser également un test d’épreuve au glucose (in-feed glucose challenge test), étant donné, en particulier, qu’il se peut qu’un cheval avec une insuline au repos au dessus de la normale ait une réponse très élevée de l’insuline au glucose. Des changements dans la gestion devraient être faits (alimentation pauvre en sucre et amidon, perte de poids, augmenter l’exercice si approprié) et le DPIP éliminé comme une cause possible de l’insuline supérieure à la normale et l’insuline au repos testée à nouveau dans les mêmes conditions jusqu’à l’obtention d’un résultat normal. A ce moment là, vous pourriez considérer de réaliser un test oral au sucre (OST) pour voir si le cheval a toujours une réponse de l’insuline au sucre anormale, ou en testant l’insuline au repos lorsque le cheval mange son alimentation normale.
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